Un pont entre résilience et coaching

Un pont entre résilience et coaching

Comment « Devenir » alors qu’un parasite invisible et impalpable, mais grandement indésirable et insidieux, masque notre visage, altère notre confiance, grignote le sel de nos relations, limite nos mouvements, entrave nos libertés, menace notre emploi ou notre entreprise ?

Comment « Devenir » alors même que notre présent s’écrit avec inquiétude, incertitude, et désorientation ?

En quoi et comment le coaching permet-il de « Devenir » ?  Parce qu’il est art ! Un art qui éclaire notre vision, élargit notre cadre de références et ouvre le champ des possibles. Un art qui parle d’alliance, de bienveillance, de neutralité, d’écoute, d’accompagnement, d’aide, de réflexion, de développement, de créativité, d’objectifs, de solutions, de perspectives, de potentiels, … Oui, assurément, le coaching permet de « Devenir ».

Le coaching est une boîte à lumière pour « Devenir ». Dans ma boîte à lumière se trouve ma propre définition du coaching « L’art, en utilisant sa singularité, d’accompagner une personne dans la recherche, l’émergence et la mise en œuvre de ses résolutions et solutions pour Devenir » ainsi que le concept que j’ai choisi de vous partager aujourd’hui : « un pont entre résilience et coaching ».

La résilience est l’art de naviguer entre les torrents ou de rebondir pour renaître de sa souffrance. Quelle place la résilience peut-elle avoir dans un processus de coaching ? Quelle peut-être sa part dans l’élaboration des solutions par le coaché ? En quoi peut-elle être un point d’appui pour le coaché ? Pour le coach ?

Catherine Marchi, psychologue clinicienne, nous donne son point de vue¹ au sujet de la résilience et des travaux de Boris Cyrulnik, le chantre tricolore de la résilience. « La résilience est la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile ou génératrice de stress. En psychologie, le concept de résilience ou « l’art de naviguer entre les torrents », est introduit en France par Boris Cyrulnik. […] Le mot « résilience » est physique. Il désigne l’aptitude d’un corps à résister à un choc. Appliqué aux sciences sociales, il a signifié « la capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative. » Le succès de cette notion de résilience tient à son message d’espoir. Selon Boris Cyrulnik, le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. »

Pour Diana Fosha, psychologue roumano-américaine, « la résilience s’origine dans le sentiment d’être compris et d’exister dans l’âme et le cœur d’un Autre affectueux, à l’écoute et maître de lui. »

Le coach peut être cet Autre dans l’alliance et dans sa posture.

La neuroplasticité (ou plasticité neuronale ou plasticité cérébrale) est un mécanisme par lequel le cerveau est capable de se modifier. Le cerveau est capable de créer, de défaire ou de réorganiser les réseaux et les connexions des neurones. Cette capacité est observée à tous les stades de la vie humaine, de l’état embryonnaire à l’âge adulte. Le cerveau est un système dynamique en perpétuelle reconfiguration.

Pour faire un pont entre les deux continents, entre les processus et les mécanismes de la résilience et du coaching, entre l’alliance du couple « tuteur et résilient » et du couple « coach et coaché », je vous propose le schéma ci-après, conçu par mes soins, inspiré des 6 enseignements des neurosciences en matière de résilience.

Prêt(e) à oser l’aventure pour « Devenir » ?

[1] Source : https://www.psychologies.com